01 02 03 04

Compte rendu : 4 Heures de Liège

4H de Liège (Manche 1 et 2)

Samedi, après quelques averses, le départ de la première manche des 4h de Liège Classics a été donné sur une piste sèche. Auteur du meilleur temps des essais, Michel Siméon va dominer la course de bout en bout. Seul Roger Ruiz, 64 ans, grand spécialiste de l?endurance, parvient à ne pas se laisser distancer par la Suzuki Martin du leader. Les tours défilent et l?écart se creuse entre les deux premiers et le reste de la meute. Quand Michel Siméon cède le relais à Freddy Tacheny, rien n?est joué. Au guidon de la Suzuki numéro 11, Laurent Ruiz, fils de Roger, mène la chasse et signe des chronos tout à fait honorables. Freddy Tacheny ne lâchera toutefois rien et il rendra le guidon à Michel Siméon en ayant conservé le leadership.

La suite ne sera qu'une formalité pour l'ex-champion du monde d?Endurance qui passera sous le drapeau à damier avec un tour d'avance sur les Ruiz père et fils qui ont pourtant écopé d'une minute de pénalité pour vitesse excessive dans les stands. A quatre tours, on trouve la Moto Guzzi de Daniel Aernoudt et Kris De Ruyter. Il est à signaler qu?avec son meilleur chrono, Michel Siméon aurait été qualifié, et pas en fond de grille, pour la course des Superbikes. Une performance sur une machine d?une autre époque qui méritait d'être soulignée.

Pour la seconde manche de deux heures, la pluie s?était malheureusement invitée ce qui n'a pas freiné les ardeurs des valeureux participants qui gardaient un large sourire aux lèvres. L?ambiance des courses Classics reste à nulle autre pareille. L?esprit de camaraderie règne en maître, ce qui est loin d'être le cas dans les paddocks des motos modernes.

Une nouvelle fois, Michel Siméon prend d'entrée de jeu la direction des opérations devant la Ducati de Jan Devos et Yvan Vanderspiegel. Malheureusement, la pluie va venir jouer les trouble-fêtes. Après quelques tours à peine, Michel Siméon doit repasser par les stands. De l'eau s'est infiltrée dans le boîtier électronique. Plusieurs arrêts seront nécessaires avant de trouver une solution au problème, ce qui plonge évidemment l'équipage Siméon-Tacheny dans les profondeurs du classement. En haut du classement, Roger Ruiz calcule. Plus question de prendre de risques, les ennuis de Michel Siméon lui assurent quasiment la victoire au général. Derrière la Ducati de tête, Paul Danemark, associé à Patric Orban, assure parfaitement le coup et s?accroche à la deuxième place.

La Ducati de Devos-Vanderspiegel, malchanceuse samedi tiendra le coup le dimanche et remporte la manche devant Dannemark-Orban et Roger et Laurent Ruiz. Au classement final, c'est la famille Ruiz qui décroche la victoire finale. « J'aime beaucoup le circuit de Mettet », raconte Roger Ruiz, « c'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas eu plus de pilotes mais je vous assure que l'an prochain, si cette course a lieu, je serais de la partie ». Après une magnifique seconde manche, Patric Orban et Paul Dannemark grimpent sur la deuxième marche du podium tandis qu'en troisième position on trouve finalement la Ducati de Devos-Vanderspiegel.